La SFGBM a décerné le prix Fourcade 2022 à Véronique Migonney, à l’occasion des RITS 2022 qui se sont déroulées à Brest du 23 au 25 mai. Ce prix lui a été remis en reconnaissance de son implication de premier plan dans le GBM français, la qualité de ses recherches dans le domaine des biomatériaux, son rayonnement national et international, très largement reconnus.
Diplômée ingénieure en sciences des matériaux en 1981 et titulaire d’un master en génie biomédical et biomatériaux en 1982, elle a obtenu une thèse de doctorat d’Etat Es Sciences Physiques, spécialité Chimie à l’Université Paris 13 en 1986.
Elle a assuré des fonctions importantes comme la direction du laboratoire CSPBAT pendant 7 ans (de 2009 à 2016) et celle de l’équipe de recherche LBPS dédiée aux Sciences des Biomatériaux à partir de 2002. Son expertise scientifique est centrée sur la science des biomatériaux avec une activité depuis plus de 40 ans dans le domaine de la synthèse et du greffage de polymères bioactifs pour la fonctionnalisation des surfaces de biomatériaux dans le but de contrôler la réponse de l’hôte et notamment sur la fonctionnalisation des prothèses articulaires (ligament artificiel, prothèse de hanche) et les effets induits in vivo.
En 2012, elle a reçu la distinction de « Fellow de l’International College of Fellows in Biomaterials Science and Engineering pour sa contribution à la fonctionnalisation des surfaces des biomatériaux. Cette haute distinction est proposée tous les 4 ans, à des personnalités qui ont marqué la communauté scientifique par leur parcours et par leur contribution majeure dans le domaine des Biomatériaux.
Elle a toujours été très impliquée dans la communauté du GBM français, en tant que membre actif depuis la création de la SFGBM en 1998 (à Brest !), en assurant sa Présidence de 2011 à 2013 et la vice-présidence de l’AGBM (Alliance pour le Génie Biologique et Médical) depuis 2014.
Elle s’est aussi activement engagée dans la revue de la société, IRBM, revue phare de la SFGBM, en tant que Rédactrice en Chef, après Jean Rousseau et Yves Moschetto puis dans le comité éditorial.
Son implication au niveau national a été remarquable : en tant que membre de Commission Scientifique Spécialisée à l’Inserm, en participant à de nombreuses reprises dans des comités d’évaluations ANR et dans le domaine de la formation, en créant et dirigeant le Master Chimie et Ingénierie de la Santé de 2004 à 2016.